Aztecalypse

Aztecalypse est un jeu de rôle et une campagne dynamique où, vous incarnez des Aztèques métamorphes (guerriers-jaguars, guerriers-aigles, sorciers…) et tentez de retarder la chute de votre civilisation face à l’envahisseur espagnol, leurs maladies et leur Dieu à la croix.

Ce jeu vous invite à revivre et réinterpréter la chute de la civilisation aztèque (qui se nomment eux-mêmes Mexicas).

Il n’est pas un reflet de la vérité : il utilise juste des évènements d’époque pour vous enjoindre à vivre votre propre histoire ; tout en y apportant une touche de fantastique.

De plus, il ne cherche pas à faire des PJ des héros : la chute de l’empire sera difficilement évitable.

Ceci étant dit, que rien de cela ne vous empêche de vous amuser !

Vous pouvez aller découvrir ce jeu (et les autres !) sur le site de PTGPTB, organisateur du Défi.

2 à 6

Dès 14 ans

54 cartes

2 à 3 h
En campagne

Depuis 2018, je participe avec enthousiasme au Défi Trois Fois Forgé, un concours de création de jeux de rôle courts en trois étapes, sur une durée limitée.

La dernière étape nous voit produire un jeu complet et jouable en 15 jours.

Aztecalypse est né de la confrontation entre ses deux premières forges : la 1re est une sorte de jeu de loups-garous tribaux en lutte contre des envahisseurs, la seconde est… presque un jeu de société (une variante inca dérivée du jeu de la poule), à la limite du hors sujet d’après l’orga !

Comme souvent, j’essaye de concilier au mieux les deux, et j’ai donc créé un jeu de rôle où un groupe de métamorphes aztèques est en lutte contre l’envahisseur espagnol. L’originalité, c’est que la campagne jouée est décidée par une partie de jeu de société disputée entre la MJ et les Joueuses : un unique pion pour les PJ, 4 lignes sur le plateau, chacune étant un arc narratif, et des jetons numérotés — chacun étant un mini-scénario. Les jetons capturés par le pion des PJ sont les scénarios qui sont joués, matérialisant physiquement la rencontre entre les personnages et ce morceau d’intrigue.

L’idée est originale, mais fractionne un peu la partie (on alterne entre coups de JdS et scènes de JdR) ; et le contexte du jeu (avec lequel je suis peu familier) et la limite de signes m’empêchent de développer la trame scénaristique autant que je l’aurai voulue). Le jeu termine 5e au classement général.

À noter que vu le thème (du fantastique précolombien) et la deadline (tout créer en 15 jours), j’ai opté à l’époque pour des illustrations par IA. Outre le fait que ce soit assez moche et peu cohérent, je ne referais pas le même choix aujourd’hui, pour des raisons écologiques et idéologiques. En tant qu’auteur publié et (futur) éditeur, il m’appartient de montrer l’exemple en travaillant avec de vrais artistes.